LES CAMIONS ALM ACMAT SUR LE PARIS DAKAR.
Après une expérience qui aurait pu lui coûter la vie sur le rallye Abidjan Nice, Thierry SABINE imagine un tracé extraordinaire partant d’Europe et traversant l’ouest africain, afin d’emmener une majorité de gens dans cette immensité de sable. Le projet prend rapidement corps et le 26 décembre 1978, c’est le premier départ à partir du Trocadéro. Le parcours emmène les 170 concurrents vers Alger puis Agadez pour terminer à Dakar au Sénégal sur près de 10 000 kilomètres. Le premier Dakar est une immense réussite tant médiatique que sportive car il ouvre le monde moderne sur le contraste des populations et la découverte de paysages inconnus et magnifique. Le credo de Thierry SABINE : « Un défi pour ceux qui partent, un rêve pour ceux qui restent ».
Dès 1980, le succès grandissant favorise l’expansion de la course et les camions accèdent à l’épreuve. Tout le monde veut partir pour ce bout de rêve africain.
1981 PARIS ALGER DAKAR 3ème édition.
Cette année, la sécurité civile engage pour la première fois 2 camions. C’est l’occasion pour l’entreprise de St Nazaire pour qu’éclatent aux yeux du monde les qualités intrinsèques de véhicules taillés pour l’Afrique. M. LEGUEU présent déjà que la médiatisation qui entoure cette course peut être une excellente publicité pour l’entreprise.
Le 1er janvier 1981, le départ est donné du Trocadéro, et 2 ALM ACMAT TPK 420 sont alignés pour la présentation au public et à la presse. Le premier équipage n°301 est composé d’Antoine BATTESTI, MAGESTRINI et CAVAILLE. Le véhicule, immatriculé 5114 SG 83, arbore fièrement une robe blanche à bandes bleues et orange. Le camion est recouverte de nombreux stickers publicitaires, parmi lesquels celui de la sécurité civile. Le second équipage, n°302, est composé quand à lui d’Adrien VILLETTE, Henry GABRELLE et Alain VOILLEREAU. Leur camion est immatriculé 5115 SG 83. Les 2 véhicules sont équipés de feux longue portée sur le pare-choc ainsi que sur les côtés de la cabine, qui reçoit des arceaux de protection et un pare-soleil.
Résumé en chiffres :
Départ : 1er janvier 1981 de Paris (Trocadéro)
Arrivée : 20 janvier 1981 à Dakar (Lac Rose)
Repos : 9 janvier 1981 à Gao
Longueur totale du rallye : 10 000 km
Longueur totale des spéciales : 3 357 km
Pays traversés : France, Algérie, Mali, Haute-Volta, Côte d’Ivoire, Sénégal.
Nombres d’engagés au départ : 291 participants (170 autos, 106 motos, 15 camions)
Nombres d’engagés à l’arrivée : 91 équipages (60 autos, 28 motos, 3 camions)
Classements généraux :
Auto : Range Rover de METGE et GIROUX (FRA)
Moto : BMW de Hubert AURIOL (FRA)
Camion : ALM/ACMAT de VILLETTE, GABRELLE et VOILEREAU (FRA)
Les faits marquants du rallye :
Thierry DE MONTCORGE engage une Rolls-Royce (sur une base modifiée de HDJ80) baptisée « Jules » du nom de la dernière ligne de produits créée par Christian DIOR qui est aussi le sponsor de l’équipage. Le rallye voit la première participation de Jacky ICKX (4 fois vainqueur des 24 heures du Mans) et Claude BRASSEUR au volant d’une CX 2400 GTI.
Le parcours :
Prologue à Olivet : 5 km.
Prologue à Sète : 7,5 km.
1ère étape : Alger – Mouj-Barra (liaison de 300 km).
2ème étape : Mouj-Barra – 4 Chemins (949 km dont 38 km de spéciale).
3ème étape : 4 Chemins – Tit (605 km dont 565 km de spéciale).
4ème étape : Tit – Gao (Tit – Timeaouine 540 km de spéciale ; Timeaouine – Gao liaison).
Repos à Gao.
5ème étape : Gao – Tombouctou (412 km de spéciale).
6ème étape : Tombouctou – Niono (570 km de spéciale).
7ème étape : Niono – Bobo Dioulasso (1080 km dont 252 de spéciale).
8ème étape : Bobo Dioulasso – Bouna (liaison de 828 km).
9ème étape : Bouna – Korhogo (326 km).
10ème étape : Korhogo – Kolokani (310 km dont 210 km de spéciale).
Repos à Kolokani.
11ème étape : Kolokani – Nioro (297 km de spéciale).
12ème étape : Nioro – Dakar (Nioro – Bakel 325 km de spéciale ; Bakel – Louga 142 km de spéciale ; Louga – Dakar 96 km de liaison).
La course se termine avec l’abandon de l’équipage n°301. L’ALM/ACMAT de VILLETTE GABRELLE et VOILLEREAU termine premier du classement camion et 18ème au scratch regroupant le classement autos/camions. Voilà une belle démonstration des capacités du véhicule ainsi que de toute l’abnégation et le courage de l’équipage. La course avait commencé avec 291 participants, elle se termine avec 91 équipages dont seulement 3 camions.
1982 PARIS ALGER DAKAR 4ème édition.
Le PARIS ALGER DAKAR de 1982 doit être une confirmation pour la marque ACMAT. Beaucoup d’espoirs, et d’investissements sont réalisés pour cette nouvelle épreuve. M. LEGUEU engage alors 6 camions. L’équipage n°374 aura un accident grave et fera un tonneau. Mais grâce à la robustesse et à la rusticité de leur monture, l’équipage repartira afin de terminer l’étape. Les efforts aussi conséquents soient-ils ne payeront malheureusement pas cette année-là car un seul véhicule, l’équipage n°375, terminera le rallye.
Les équipages :
N° 370 : Adrien VILLETTE / Henri GABRELLE / Alain VOILLEREAU (immatriculation : 5114 SG 83).
N° 371 : Antoine BATTESTI / Christian RINCEL / Jacques FAUCON (immatriculation : 5115 SG 83).
N° 372 : Georges MOUSSIER / Alain TANGUY (immatriculation : 413 DRV 75).
N° 373 : Francis VANHOVE / Bernard GEFFROY.
N° 374 : Gil MIGUEL / Jean Pierre POULIQUEN.
N° 375 : Claude HERVE / Jean Claude GARCIA (immatriculation : 422 DRV 75).
LA COURSE
Départ : 1er janvier 1982 de Paris, place de la Concorde.
Arrivée : 20 janvier 1982 à Dakar, Lac Rose.
Repos : 10 janvier 1982 à Gao.
Longueur du rallye : 10 000 km dont 5 963 km de spéciale.
Pays traversés : France, Algérie, Mali, Sénégal.
Nombre d’engagés au départ : 385 (233 autos, 129 motos, 23 camions).
Nombre d’engagés à l’arrivée : 127 (94 autos, 33 motos).
Classements généraux :
Auto : Claude MAREAU, Bernard MARREAU sur Renault R20 (FRA).
Moto : Cyril NEVEU sur Honda (FRA).
Camion : GROINE, De SAULIEU, MALFERIOL sur Mercedes (FRA) en hors temps.
Les faits marquants de la course :
Claude BRASSEUR prend le départ de cette édition pour la seconde fois. La nageuse Christine CARON et l’ex champion du monde de descente Bernard RUSSI sont au départ. Le fils du Premier ministre britannique, Mark THATCHER participe et disparaît aussi mystérieusement qu’il réapparaît 3 jours plus tard.
Le parcours :
Prologue à Olivet : 4 km.
Prologue à Sète : 7,5 km.
1ère étape : Alger – Ouled Djellal (liaison 470 km).
2ème étape : Ouled Djellal – Hassi Messaoud (Ouled Djellal – El Baadj : 64 km ; El Baadj – Touggourt liaison ; Touggourt – Guerrara : 177 km ; Guerrara – Hassi Messaoued liaison).
3ème étape : Hassi Messaoud – 4 Chemins (liaison 414 km).
4ème étape : 4 Chemins – Tit (568 km de spéciale).
5ème étape : Tit – Timeaouine (538 km de spéciale).
6ème étape : Timeaouine – Gao (740 km de spéciale).
Repos à Gao.
7ème étape : Gao – Mopti (538 km de spéciale).
8ème étape : Mopti – Gao (800 km de spéciale).
Repos à Gao.
9ème étape : Gao – Tombouctou (424 km de spéciale).
10ème étape : Tombouctou – Niono (558 km de spéciale).
11ème étape : Niono – Nioro (517 km de spéciale).
12ème étape : Nioro – Tambacounda (Nioro – Kayes : 260 km ; Kayes – Kidira : 120 km ; Kidira – Tambacounda : liaison).
13ème étape : Tambacounda – Tiougoune (Tambacounda – Lour : 147 km ; Lour – Dara : 159 km).
14ème étape : Tiougoune – Dakar (100 km de spéciale).
1985 PARIS ALGER DAKAR 7ème édition.
Cette année un seul ACMAT prend le départ de la course. L’équipage n°600 est composé de Gérard CAMUS, Michel RUBEAUD, et Robes BRETTEUR. La robe du camion, un TPK 425 STL2, reste blanche mais les bandes sont rouges et bleues. L’un des principaux partenaires est l’AGPM (Assurance des militaires). Le camion ne peut plus rivaliser avec les meilleurs de sa catégorie que constituent le DAF de De ROOY et De SAULIEU ou les MERCEDES venus en force pour en découdre. Il n’en reste pas moins que l’équipage se défend et termine le rallye, long de près de 14 000 km, à la 17ème place de sa catégorie et 96ème au général.
LA COURSE
Départ : 1er janvier 1985 de Versailles, place d’Armes.
Arrivée : 22 janvier 1985 à Dakar, Lac Rose.
Repos : 12 janvier 1985 à Agadez.
Longueur du rallye : 14 000 km dont 7 470 km de spéciale.
Pays traversés : France, Algérie, Niger, Mali, Meuritanie, Sénégal.
Nombre d’engagés au départ : 552 (362 autos, 135 motos, 55 camions).
Nombre d’engagés à l’arrivée : 146 (101 autos, 25 motos, 20 camions).
Classements généraux :
Auto : ZANIROLI, DA SILVA sur Mitsubishi Pajero (FRA).
Moto : Gaston RAHIER sur BMW (BEL).
Camion : CAPITO, CAPITO sur Mercedes (ALL).
Les faits marquants de la course :
JAUSSARD et FONTENAY prennent le départ à bord d’une Mercedes 190 à 6 roues dont la robe n’est pas sans rappeler celle d’un zèbre. Ce vaisseau des sables, qui peut atteindre 220 km/h, a requis près de 2500 heures de travail. Alors que le Prince Albert Grimaldi (Monaco) est associé à J.P. MARSAN sur un MITSUBISHI Pajero, Caroline Casiraghi, sa soeur (Princesse de Monaco), part avec son mari dans un ASTRA BM 309. Le MAN n°649, surnommé « the good man », ne fera pas le voyage retour. Convoyer par 3 journalistes allemands, il est rempli de médicaments et sera offert à la Croix Rouge. T.S.O. (Thierry SABINE Organisation), en association avec la ville du Touquet, fera don au Mali, au Niger et à la Mauritanie de 3 camions chargés de pompes à eau, matériel agricole et hospitalier.
Le parcours :
Prologue à Cergy Pontoise : 7 km.
1ère étape : Alger – El Golea (1039 km dont 239 de spéciale).
2ème étape : El Golea – In Salah (500 km dont 297 de spéciale).
3ème étape : In Salah – In Amguel (667 km de spéciale).
4ème étape : In Amguel – Tamanrasset (239 km de spéciale).
5ème étape : Tamanrasset – Iferouane (649 km de spéciale).
6ème étape : Iferouane – Agadez (350 km de spéciale).
7ème étape : Agadez – Dirkou (627 km de spéciale).
8ème étape : Dirkou – Agadez (1106 km ; Dirkou – Iferouane : 790 km ; Iferouane – Agadez : 316 km).
Repos à Agadez.
9ème étape : Agadez – Gao (1244 km ; Agadez – Tchin Tabarden : 316 km ; Tchin Tabarden – Tahoua : liaison de 150 km ; Tahoua – Anderamboukane : 347 km de spéciale ; Anderamboukane – Gao : liaison de 431 km).
10ème étape : Gao – Tombouctou (418 km de spéciale).
11ème étape : Tombouctou – Nema (702 km de spéciale).
12ème étape : Nema – Tichit (500 km dont 250 km de spéciale).
13ème étape : Tichit – Kiffa (671 km dont 252 km de spéciale).
14ème étape : Kiffa – Kayes (300 km de spéciale).
15ème étape : Kayes – Kedougou (393 km de spéciale).
16ème étape : Kedougou – Tambacounda (343 km dont 268 km de spéciale).
17ème étape : Tambacounda – Dakar (536 km dont 60 de spéciale).
Si les camions ACMAT ne participent plus au Paris-Dakar parmi les concurrents, le staff d’Olivier Sabine a reçu en 1983 un bus de la marque pour le transport des photographes et de la presse. Le véhicule est un TPK 432 SB (immatriculé 753 EFR 75) pouvant recevoir 28 passagers. Il est peint en blanc et recouvert des stickers publicitaires du moment. Afin d’améliorer le confort, le véhicule sera équipé d’une climatisation et de phares longue portée.
A la mort d’Olivier Sabine, le 14 janvier 1986, ce bus est vendu à une agence de voyage d’Agadez. Aujourd’hui il est encore utilisé à des fins touristiques.
Son histoire est racontée en détail par Jeff de Roanne sur le forum de dakardantan.
« L’histoire d’un bus……. ACMAT.
Le Paris-Dakar devenant une épreuve de plus en plus médiatique, Thierry SABINE eut l’idée d’acheter un bus tout-terrain pour amener sur les pistes, les photographes de presse. Tout naturellement son choix se portât sur un véhicule robuste et qui avait fait ses preuves : un bus ACMAT.
Donc, en 1983, année de ma première participation, Christian BOUDAS, responsable des transmissions et du PC, m’explique les nouvelles dispositions : un avion PC et un bus de presse. L’avion sera un vieux DC3 avec un émetteur Thomson de 1.000 watts (son pilote n’était autre que Patricq FOURTICQ, qui sera par la suite co-pilote de Henri PESCAROLO) et un bus qui transportera les photographes de presse, ainsi qu’un télexiste…
Une semaine avant le rendez-vous de la Concorde, d’où partait cette 5eme édition, je suis envoyé en banlieue pour donner un coup de main pour installer le matériel radio sur les véhicules d’accompagnement : voitures de médecins, des Contrôles de Passage, camions de ravitaillement, balais, etc.…. Et c’est dans ce cadre, ou chacun s’efforçait de percer les carrosseries pour installer les grandes antennes-fouet et les boites relais, que j’ai vu arriver un magnifique bus tout blanc : l’ACMAT, il arrivait tout droit de St Nazaire où il était fabriqué et son chauffeur mécanicien faisait partie de l’usine.
Les techniciens avaient bien fait des plans d’aménagement pour transformer l’arrière, en salle de transmission. Mais une fois les sièges démontés, rien ne rentrait, et c’est à grands coups de scie et de tronçonneuse que le mobilier est arrivé à prendre sa place : des étagères pour ranger 2 télex, un gros émetteur-radio et un petit frigo. Le toit fut percé pour les antennes et la boite relais. Au bout de 2 jours de bricolage, on fait des essais, mais nul n’avait pas pensé que l’émetteur serait trop gourmand en électricité et pomperait les batteries en moins de deux….. donc les grosses têtes réfléchissent et décident d’installer dans le coffre arrière un groupe électrogène qui pourra fonctionner en roulant afin de pouvoir transmettre les textes, que l’opérateur enverra….. Donc, Vladimir, le chauffeur, qui avait stocké des pièces de rechange pour le bus, libère la place … on mettra tout ça dans une caisse sur la galerie… !
Des stickers des différents sponsors et le bus est prêt, même le giro fonctionne. Thierry SABINE, venu voir l’avancée des équipements des véhicules d’accompagnement, s’en paye un tour.
Deux semaines plus tard, le rallye se retrouve en Algérie. A la 3éme étape… un bord de mer fabuleux…. Bordj Omar DRISS... arrive l'ACMAT. Les photographes jaillissent du bus, apparemment ravis de pouvoir être au plus près des véhicules et dans la course. Je vais voir le télexiste pour lui demander comment se passait son boulot. Il me dit qu’il n’avait rien pu faire en me tendant la copie des journalistes ; « Avec les bosses, je ne peux pas taper sur mon clavier, je me prends les doigts dans les touches, ensuite le groupe électrogène s’arrête sans cesse, avec les soubresauts l’essence n’arrive pas ». Les techniciens n’avaient pas pensé à cela. Et c’est ainsi qu’il finit le rallye dans l’avion à me donner un coup de main. J’avais déjà 7 à 8 heures de frappe (au télex) par jour….
L’ACMAT reprit son chemin jusqu’à Dakar sans aucun problème.
En 1984, L’ACMAT repart pour son 2éme rallye. Cette année là, les photographes de presse ayant opté pour des voitures individuelles, il est affecté au transport des VIP. Le chauffeur, qui fait partie de TSO, convoie les officiels et les invités. Il y aura les inconditionnels qui feront tout le parcours et les autres qui, après une journée et souvent une nuit de galère préfère reprendre leur place dans l’avion…..
En 1985, La presse japonaise débarque en force sur le rallye (heureusement il n’y a pas de texte à taper) tout se passe par fax (quand il n’y a pas le vent de sable qui transforme son ronronnement en moulin a café)…. L’ACMAT redevient véhicule de presse, on y embarque tous les photographes nippons, et le volant est pris par « Vivi », 130 Kgs, sapeur-pompier dans l’Essonne, titulaire d’un permis tout-terrain, mais qui n’avait jamais pensé que les dunes étaient aussi hautes, et le sable aussi mou…
Or le parcours fait une boucle Iférouane-Agadez-Dirkou-Iférouane-Agadez…. 4 jours à tourner en rond dans le désert du Ténéré. «On est sans nouvelle du bus » depuis 3 jours annonce le PC. « Demain jour de repos on enverra un avion ». Or dans les invités se trouvait un « parachutiste de haut vol », il embarque. On retrouve le bus, à côté d’un grand S.O.S. inscrit dans le sable. Le parachutiste saute avec un poste de radio, et demande à l’avion de le remettre dans la bonne direction. Ce qui est fait et l’ACMAT arrive en fin de journée sur l’aéroport. Une douzaine d’excités en jaillissent, voulant « étriper » Sabine. Le chauffeur « Vivi » la peur au ventre, jette les clés du véhicule et explique qu’ils se sont perdus, personne ne savait lire la boussole (pas de GPS à l’époque) et qu’il ne comprenait rien à leur langue et deux se sont battus. Il refuse de continuer l’aventure….
Enfin, un bon repas, une bonne nuit et la bonne parole de Thierry SABINE auront raison de leur inquiétude, et le lendemain matin tout ce petit monde remontait dans le bus qui repartait en direction de Dakar.
En 1986, l’ACMAT fait son dernier Dakar. Un climatiseur a été installé sur le toit, et il continue son bonhomme de chemin, mais la course devenant de plus en plus rapide, il a du mal à suivre.
Deux ans plus tard, je le retrouve à Agadez. Il a changé de propriétaire, et appartient à « Temet Voyages », l’agence de tourisme de Mano DAYAK, le grand ami Touareg de Thierry, et en 2000, le rallye est de passage a Bobo DIOULASSO, l’ACMAT vient rendre visite. Il appartient maintenant à un « tour operator » du Burkina Faso….. et qui le prend en photo?….. des japonais !!! »
Sources : www.dakardantan.com , historique du Dakar 1979 2007.
histoire-d-un-bus-vp1543.html par Jeff.
Pour rouler dans le mythe du Dakar à la sauce ACMAT :
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